A la découverte des fruits et légumes

Eduquer en s'amusant !

Augmentation des maladies liées à une alimentation inadaptée :

En effet, le taux de prévalence de certaines pathologies dont les relations avec une mauvaise alimentation ne sont plus à démontrer, sont en hausse. On peut citer les plus connues : obésité, diabète, hypertension artérielle. Lors du récent Congrès européen sur l’obésité (ECO2015) qui s’est tenu début mai à Prague, l’Organisation mondiale de la santé a rendu publics les chiffres prédictifs de l’obésité de l’adulte, en Europe, en 2030. Contrairement aux idées reçues, la France est loin d’être épargnée : 58 % des femmes et 66 % des hommes seront en surpoids et l’obésité touchera 28 % des femmes et 24 % des hommes. Le diabète augmente chaque année : ainsi, des prévisions indiquent qu’en 2022, 8 % de la population française sera atteinte, et enfin l’hypertension touche près de 15 millions de français. Ces pathologies ont bien entendu des répercussions sur la santé globale de nos concitoyens, mais aussi sur les dépenses de santé et enfin sur l’économie française puisque à titre indicatif l’obésité impacte l’économie française à hauteur de 56 Milliards d’euros par an soit 2.6% du PIB français.

Une consommation de fruits et de légumes insuffisante :

Depuis 2008, on observe une érosion de la consommation des fruits ou de légumes frais au profit d’autres produits comme les fruits et légumes transformés – compotes, légumes surgelés – ou les féculents – pâtes, riz. – . On constate par ailleurs un effet générationnel négatif. Ainsi, les 20-30 ans mangent 8 fois moins de fruits et légumes que leurs parents au même âge. Une étude révèle également que 57% des enfants mangent moins de 5 fruits et légumes par jour, et ne suivent donc pas les recommandations du Programme national nutrition santé (PNNS), Pourtant, 84% pensent que "c’est important de manger des fruits et légumes", et 62% savent qu’il faut en manger au moins 5 par jour.

Une culture culinaire qui se perd :

Les jeunes, qui ont moins l’habitude de cuisiner que leurs aînés, privilégient le prêt-à-manger. 87 % des enfants de 8 à 12 ans ne connaissent pas la betterave. Un écolier sur trois ne sait pas non plus identifier un poireau, une courgette, une figue ou un artichaut. Enfin, un quart d'entre eux ignorent que les frites sont faites à partir des pommes de terre. Dans l’imaginaire des enfants, les pâtes dont les enfants raffolent seraient, en réalité, aux choix, des légumes, ou conçues à base de grains de lait ou de patates : 72% d’entre eux ne savent pas ce qu’il y a dedans. Le jambon, lui, proviendrait de la viande de cheval, tandis que les poissons panés seraient du poulet. Ils ne savent pas non plus que les nuggets viennent du poulet, ou le jambon du porc.

Des inégalités sociales que l’on retrouve dans l’assiette :

Lors du congrès européen sur l’obésité, il a été dit que l'exposition au risque d'obésité est étroitement liée aux inégalités sociales. « Aujourd’hui, en classe de CM2, les enfants d’ouvriers sont dix fois plus victimes d’obésité que les enfants de cadres. Ces inégalités peuvent s’expliquer par le fait que plus les ménages sont pauvres, plus la part de leur budget consacrée à l’alimentation est élevée, ou bien qu’il existe un manque de connaissances nutritionnelles chez ces classes les plus en difficultés. Nous avons répondu à cet appel à projet dont le thème est l’ouverture aux goûts car il correspond exactement aux actions que nous souhaitons développer : à savoir éduquer la population au bien manger et cela de manière ludique.

Notre action vise les enfants âgés entre 4 et 10 ans de l’Hérault.

Les objectifsde cette action sont :

• Familiarisation des enfants des écoles avec les fruits et les légumes. Cette familiarisation est primordiale dans la lutte des problèmes liés aux mauvaises habitudes alimentaires car des études ont montré que des enfants qui n’ont pas eu un éveil à la découverte des fruits et des légumes pendant leur enfance avaient tendance à adopter une alimentation pauvre en fruits et légumes. La présentation de ces aliments de manière ludique permet d’éveiller la curiosité des enfants envers ce type d’aliments et ainsi d’augmenter leur consommation. Nous proposerons la découverte des fruits et légumes de saison, mais aussi la découverte des fruits et légumes oubliés et exotiques.
• Participation à la découverte des 4 saveurs (sucré, salé, acide, amer), et à l’éveil sensoriel des enfants. Les ateliers ludiques basés sur l’utilisation des 5 sens permettront d’impliquer les enfants de manière ludique dans ce projet.
• Modification des habitudes alimentaires avec augmentation de la consommation de fruits et de légumes

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Spiruline for a smile

Une cyanobactérie contre la dénutrition

Les Philippines sont un archipel dans lequel sont présentes de grosses problématiques nutritionnelles liées aux conditions climatiques, aux conditions socio-économiques et la corruption. D’après l’UNICEF, un grand nombre d'enfants philippins sont sous-alimentés: 3,6 millions d'enfants de 0-59 mois souffrent d'insuffisance pondérale.

La malnutrition est essentiellement protéino-énergétique (déficit des apports en protéines apportant les acides aminés essentiels et déficit calorique ne permettant pas d’atteindre les besoins des enfants). Selon la FAO, elle touche 28 % des enfants de moins de 5 ans. De plus une insuffisance en micronutriments se développe : le pourcentage d’enfants présentant un déficit en iode est passé de 11% à 20% pour les enfants de 6-12 ans, La prévalence de l’anémie stagne tout en restant au-dessus du seuil préconisé par l'OMS (55,7% des enfants âgés de 6 à 11 mois étaient anémiques en 2008), les carences en vitamine A sont considérées comme graves et touchent principalement les enfants de 6 mois à 5 ans (8,2 %). Toujours selon la FAO, 1.5 millions de jeunes enfants aux Philippines n’ont pas de prise alimentaire quotidienne. Outre les conséquences à court terme voyant augmenter la fréquence des infections et des pathologies telles que la pneumonie, et la rougeole, les conséquences liées à une sous-alimentation causent un retard de croissance, et un retard dans le développement du cerveau qui sont irréversibles dans de nombreux cas. Cela impacte toute la société car cela induit une diminution des capacités d’apprentissage.

• La spiruline contient de 55 % à 70 % de protéines d'excellente qualité (proportion des acides aminés et digestibilité optimales), soit de 2,5 g à 3,5 g de protéines par 5 g de poudre.
• La spiruline est une source exceptionnelle de caroténoïdes variés (bêta-carotène principalement, mais aussi cryptoxanthine, lutéine, zéaxanthine, etc.), soit autour de 22 mg/5 g. Elle fournit notamment une quantité astronomique de bêta-carotène, soit de 12 000 UI à 25 000 UI par 5 g de poudre.
• Elle constitue une source de fer, soit de 3 mg à 8 mg par 5 g
• De plus, la spiruline est riche en phycocyanine, le seul pigment bleu naturel auquel on attribue une activité antioxydante importante.

Nous avons donc choisi de produire de la spiruline à la fois pour ces intérêts nutritionnels mais aussi pour son faible impact sur l'environnement

Notre bassin de 20 mètres carrés produit de la spiruline qui est ensuite transformée et redistribuée.

Rapport d'activité:

Rapport d'activité à venir

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Manila Green School

Cultiver contre l'absentéisme scolaire

La déscolarisation aux Philippines:

Selon les chiffres du ministère de l’éducation et du Conseil national de coordination statistique, 1 enfant sur 6 est déscolarisé aux Philippines. Le taux de scolarisation en école primaire (6 à 11 ans) ne cesse de baisser en 1995, il était de 95 %, les derniers chiffres de 2014 indiquent un taux de 88.9%.

Une étude menée par l’OIT (Organisation Internationale du Travail) indique que plus de 5 millions d’enfants philippins âgés entre 5 et 17 ans travaillent sur un total de 29 millions. Une autre étude précise que 27.9% de la population aux Philippines vit avec 0.47 euros/jour.

Le gaspillage alimentaire:

Les fruits et légumes représentent 50% du gaspillage alimentaire. Plus de la moitié des aliments sont jetés avant d'avoir été servis aux consommateurs,30 % de la production mondiale est jetée soit 1.3 milliards de tonnes.ce qui représente 3,3 giga tonnes de gaz à effet de serre par an.

La malnutrition des enfants aux Philippines:

D’après l’UNICEF, un grand nombre d'enfants philippins sont sous-alimentés: 3,6 millions d'enfants de 0-59 mois souffrent d'insuffisance pondérale. Selon la FAO, 1.5 millions de jeunes enfants aux Philippines n’ont pas de prise alimentaire quotidienne.

Les bénéficiaires sont des enfants de 6 à 11 ans des écoles élémentaires aux Philippines

• Nous avons déjà accompagné 5 écoles à construire des espaces de productions de fruits et de légumes soit approximativement 1200 élèves qui ont pu bénéficier de leurs productions
• Nous avons pu sauver approximativement 1900 kg de fruits sortis du circuit de distribution du gaspillage alimentaire en les transformant par déshydratation puis en les redistribuant.

Rapport d'activité:

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